Fiches de renseignements sur les contaminants
Nos fiches de renseignements sur les contaminants sont classées par ordre alphabétique.
Vous n’avez qu’à cliquer sur le nom du contaminant pour déployer la fiche.
L’aluminium est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
L’aluminium est abondamment présent dans la croûte terrestre, et il peut se retrouver naturellement dans l’eau. Il peut aussi provenir de rejets industriels et domestiques (ex. : matériaux de construction, véhicules, appareils électroniques, produits pharmaceutiques et d’hygiène personnelle). Certains traitements de l’eau utilisés pour traiter l’arsenic ou les fluorures peuvent entraîner une augmentation de la quantité en aluminium dans l’eau.
L’alimentation est la principale source d’exposition à l’aluminium, mais les produits d’hygiène (déodorant) et les médicaments (antidiarrhéique, antiacide) sont aussi des sources d’exposition à l’aluminium non négligeable.
Pour prévenir les risques possibles à la santé, Santé Canada recommande une quantité maximale de 2,9 mg/L.
Selon Santé Canada, l’aluminium pourrait avoir des effets possibles sur le système nerveux.
À des concentrations élevées (ex. : 5 à 6 mg/L), l’aluminium peut conférer un goût désagréable à l’eau et, à des concentrations très élevées (ex. :100 à 500 mg/L), l’eau peut donner la sensation d’être « collante ».
Si la concentration d’aluminium dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
L’antimoine est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
L’antimoine est naturellement présent dans l’eau en faible quantité, mais il provient principalement de la corrosion des matériaux de plomberie qui en contiennent. Il existe aussi une contamination de l’eau par des rejets industriels à proximité (engrais, résidus miniers) dans l’environnement.
La norme pour l’antimoine dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 0,006 mg/L.
À des concentrations très élevées, l’antimoine pourrait causer des troubles gastro-digestifs tels que des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, de la diarrhée ainsi que des troubles au foie lors d’exposition chronique.
Même au-dessus de la quantité recommandée, l’eau peut être utilisée sans danger pour l’hygiène corporelle (douche, bain et lavage des mains).
Dans l’eau, l’antimoine n’a ni goût, ni odeur, ni couleur et ne peut être détecté que par une analyse chimique.
Si la concentration d’antimoine dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
L’arsenic est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
L’arsenic est présent de façon naturelle dans le sol. Il peut se mélanger aux eaux souterraines et les contaminer. On le retrouve aussi ailleurs que dans l’eau.
Idéalement, votre eau doit contenir le moins d’arsenic possible.
La norme pour l’arsenic dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 0,010 mg/L ou 10 µg/L.
Une personne exposée à l’arsenic pendant plusieurs années risque plus de souffrir de :
Même au-dessus de la quantité recommandée, l’eau peut être utilisée pour le lavage des mains, la douche, le bain et le brossage des dents, mais en évitant d’avaler de l’eau.
L’arsenic n’affecte pas le goût ni l’odeur de l’eau et ne laisse pas de traces. Cela signifie qu’on peut seulement vérifier sa présence par une analyse de l’eau en laboratoire.
Si la concentration d’arsenic dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le baryum est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
Le baryum est présent de façon naturelle dans le sol, souvent en faibles concentrations. Il peut se mélanger aux eaux souterraines et les contaminer.
La norme pour le baryum dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 1 mg/L.
Certaines personnes sont plus sensibles aux effets du baryum :
Même au-dessus de la quantité recommandée, l’eau peut être utilisée pour le lavage des mains, la douche, le bain et le brossage des dents, mais en évitant d’avaler de l’eau.
Le baryum n’affecte pas le goût ni l’odeur de l’eau. Il ne laisse pas de traces non plus.
Si la concentration de baryum dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le bore est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
Le bore est naturellement présent dans l’eau, mais peut aussi provenir de rejets industriels à proximité (engrais, décharges publiques) dans l’environnement. Le bore se retrouve aussi dans plusieurs produits de consommation courante, tels que produits de santé naturels, produits pour piscine et spas ainsi que produits de nettoyage (ex. : Borax).
La norme pour le bore dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 5 mg/L.
Une exposition à des concentrations au-dessus de la norme dans l’eau potable pourrait entraîner des problèmes de fertilité chez les hommes.
Même au-dessus de la quantité recommandée, l’eau peut être utilisée sans danger pour l’hygiène corporelle (douche, bain et lavage des mains).
Dans l’eau, le bore n’a ni goût, ni odeur, ni couleur et ne peut être détecté que par une analyse chimique.
Si la concentration de bore dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le cadmium est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
Le cadmium peut être naturellement présent dans l’eau souterraine. Il se retrouve principalement dans l’eau potable à la suite de la dégradation de conduites et de composantes de puits en acier galvanisé, ou de rejets de sources industrielles à proximité (plastiques, engrais, métallurgie, charbonnerie, pétrole, piles et batteries). L’alimentation et la cigarette sont aussi une source d’exposition au cadmium.
La norme pour le cadmium dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 0,005 mg/L ou 5 µg/L.
Des atteintes aux reins (diminution de la fonction rénale) ont été observées en cas d’exposition pendant plusieurs années à des taux supérieurs à la norme du règlement.
Même au-dessus de la quantité recommandée, l’eau peut être utilisée sans danger pour l’hygiène corporelle (douche, bain et lavage des mains).
Dans l’eau, le cadmium n’a ni goût, ni odeur, ni couleur. Il ne peut être détecté que par une analyse chimique.
L’acidité de l’eau augmente la corrosion des tuyaux en acier galvanisé et peut donc augmenter la présence de cadmium.
Si la concentration de cadmium dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Les chlorures sont des contaminants chimiques de la catégorie des métaux et des minéraux.
Les chlorures sont très répandus dans la nature. Habituellement, on les retrouve sous forme de sels de sodium et de potassium. Ce sont les océans qui contiennent de loin la plus grande quantité de chlorures dans l’environnement.
Les chlorures peuvent se retrouver dans l’eau potable de différentes façons, par exemple :
Ils peuvent contaminer les eaux de surface et les eaux souterraines autant en ville qu’en campagne ou en bord de mer, en raison :
Santé Canada recommande une quantité maximale de chlorures de : 250 mg/L.
Généralement, la quantité de chlorures naturellement présente dans l’eau potable ne cause pas de problème de santé.
Les chlorures peuvent changer le goût de l’eau. Ils peuvent aussi causer de la corrosion sur les équipements et la tuyauterie.
Si la concentration de chlorure dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le chrome est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
Le chrome est naturellement présent dans l’environnement au niveau des plantes, sols, roches et peut se retrouver dans l’eau à la suite de l’érosion. On peut aussi en retrouver par une contamination des sols à la suite des rejets ou mauvais entreposages industriels (usine de pâte à papier, entreprise de conservation du bois, de production d’acier, de tannerie du cuir et teinture/colorant). On retrouve également du chrome dans les produits de tabac et l’alimentation (viande, poisson, produits céréaliers).
La norme pour le chrome dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 0,05 mg/L.
Le chrome peut exister sous plusieurs formes chimiques dont certaines formes sont toxiques. Par exemple, il peut causer des troubles gastro-intestinaux (ex.: ulcères dans la bouche, diarrhée, indigestions, douleurs abdominales), des troubles sanguins et au foie lors d’une consommation chronique. Il peut avoir un potentiel cancérigène. Ces différents effets peuvent survenir selon la quantité de chrome présente dans l’eau et la période (ex. mois, années) pendant laquelle l’eau est consommée.
Même au-dessus de la quantité recommandée, l’eau peut être utilisée sans danger pour l’hygiène corporelle (douche, bain et lavage des mains).
Dans l’eau, le chrome n’a ni goût, ni odeur, ni couleur et ne peut être détecté que par une analyse chimique.
Si la concentration de chrome dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Les coliformes totaux sont des contaminants microbiologiques.
Les coliformes totaux sont des bactéries qui vivent dans l’intestin des animaux, mais aussi dans l’environnement en général, c’est-à-dire dans le sol, dans la végétation et dans l’eau.
La norme pour les coliformes totaux dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 10 UFC/100 ml.
Les coliformes totaux n’occasionnent pas directement des problèmes de santé.
Cependant, leur présence peut indiquer que la qualité de l’eau se dégrade. Ce peut être parce que des eaux de surface s’infiltrent dans le puits et contaminent l’eau. Leur présence peut aussi indiquer que l’eau contient d’autres virus qui proviennent des intestins des humains ou des animaux.
Généralement, les coliformes totaux n’affectent pas le goût ni l’odeur de l’eau et ils ne laissent pas de traces non plus, sauf lorsque l’eau est très contaminée.
Si la concentration de coliformes totaux dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants microbiologiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants ».
Les colonies atypiques, aussi appelées bactéries atypiques, sont des contaminants microbiologiques.
Les colonies atypiques regroupent différents types de bactéries qui n’ont pas l’aspect et la couleur typiques des bactéries recherchées dans l’eau potable.
Elles peuvent apparaître lors des analyses en laboratoire sur les mêmes milieux de culture que ceux utilisés pour détecter la présence des coliformes totaux et d’E. coli. C’est pourquoi la présence des colonies atypiques doit être vérifiée, car elles peuvent influencer l’analyse des autres bactéries recherchées dans l’eau.
La norme pour les colonies atypiques dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 200 UFC/100 ml.
Les colonies atypiques n’occasionnent pas directement de problèmes de santé. Toutefois, quand elles sont présentes en trop grande quantité, elles peuvent masquer la présence des coliformes totaux et ainsi nuire à l’analyse de l’eau. Leur présence excessive peut aussi indiquer que l’eau du puits se contamine, soit par l’infiltration d’eaux de surface, soit d’une autre façon.
Généralement, les colonies atypiques n’affectent pas le goût ni l’odeur de l’eau et elles ne laissent pas de traces non plus.
Si la concentration de colonies atypiques dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants microbiologiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
La bactérie Escherichia coli, plus souvent appelée E. coli, et les bactéries d’origine fécale, comme les entérocoques, sont des contaminants microbiologiques.
Les bactéries d’origine fécale regroupent plusieurs types de bactéries qui se retrouvent dans les intestins ou dans les excréments des animaux ou des humains. Elles comprennent d’abord la bactérie E. coli, qui fait partie du groupe des coliformes fécaux, ainsi que les entérocoques.
Votre eau ne devrait pas contenir de bactéries d’origine fécale.
La gastro-entérite est la maladie qui survient le plus souvent après qu’une personne ait consommé de l’eau contaminée par des bactéries fécales ou d’autres microbes pouvant également être présents. La gastro-entérite peut causer des nausées, des vomissements, des crampes, de la diarrhée.
Bien que cette maladie soit généralement sans conséquences graves sur la santé, ce n’est pas toujours le cas. Dans de rares cas, elle peut engendrer des maladies graves comme l’hépatite, et même la mort.
Toute personne peut tomber malade en buvant de l’eau contaminée par des bactéries. Toutefois, pour les enfants, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli, les conséquences peuvent être plus graves.
Généralement, les bactéries d’origine fécale n’affectent pas le goût ni l’odeur de l’eau. Elles ne laissent pas de traces non plus.
Si la concentration de bactéries d’origine fécale dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants microbiologiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le cuivre est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
Le cuivre est naturellement présent dans l’environnement. Il peut se retrouver dans l’eau à la suite de rejets industriels (exploitations minières, déchets industriels), domestiques (fils électriques, pièces de monnaie, tuyauterie) et agricoles (pesticides). Toutefois, la présence de cuivre dans l’eau provient surtout de la corrosion de tuyaux ou robinetterie contenant du cuivre.
La norme pour le cuivre dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 1 mg/L.
Au-dessus de 4 mg/L, on observe des effets à la santé en cas d’exposition à court terme tel que nausées, maux de tête, étourdissements, douleurs au ventre avec diarrhées. En cas d’exposition chronique, des effets sur le foie et les reins sont possibles. Chez les personnes vulnérables (enfants, nourrissons, personnes avec des atteintes au foie), les effets à la santé peuvent être présents des 2 mg/L.
Même au-dessus de la quantité recommandée, l’eau peut être utilisée sans danger pour l’hygiène corporelle (douche, bain et lavage des mains).
Au-dessus de 1 mg/L, des effets esthétiques sont présents tel que taches bleues ou vertes sur le linge et la porcelaine des toilettes ainsi qu’un goût métallique en bouche désagréable, mais sans effet à la santé.
La durée de stagnation de l’eau dans les tuyaux ainsi qu’un pH acide peuvent augmenter la quantité de cuivre dans l’eau. Il est donc important de faire couler l’eau du robinet jusqu’à ce qu’elle soit froide avant de l’utiliser pour la consommation ou la cuisine. En présence d’une concentration excessive dans l’eau, il faut vérifier la présence de conduites en cuivre (habituellement de couleur orangé, mais aussi vert-brun foncée lorsque conduites âgées) dans votre plomberie et, si nécessaire, les remplacer.
Si la concentration de cuivre dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Lorsque l’eau est très dure, la dureté peut être considérée comme un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
La dureté de l’eau est due à la dissolution de différents minéraux et métaux dans l’eau. Dans l’eau douce, les principaux minéraux responsables de la dureté sont le calcium et le magnésium. Le strontium, le fer, le baryum et le manganèse y contribuent également.
Il n’y a pas de quantité maximale à ne pas dépasser. Toutefois,
Les principaux minéraux responsables de la dureté de l’eau sont le calcium et le magnésium. Ces minéraux ne présentent pas un problème pour la santé.
La dureté de l’eau sert traditionnellement à mesurer le pouvoir de réaction de l’eau avec le savon. L’eau dure a besoin d’une quantité considérable de savon pour produire de la mousse. Elle provoque également l’entartrage des canalisations d’eau chaude, des chaudières et des appareils ménagers.
Lorsque les métaux et les minéraux qui contribuent à la dureté sont présents en trop grande quantité dans l’eau, ils provoquent des problèmes pour les équipements de plomberie, les systèmes de chauffage à l’eau chaude et les appareils ménagers.
Si la dureté de votre eau dépasse les quantités maximales recommandées, vous aurez éventuellement à utiliser un adoucisseur d’eau pour préserver vos équipements de plomberie et vos appareils ménagers.
Les adoucisseurs utilisent du sel pour diminuer la concentration des autres métaux et minéraux dans l’eau. Ils peuvent donc donner un goût légèrement salé à l’eau.
Si vous utilisez un adoucisseur d’eau, il est recommandé de consommer de l’eau qui n’est pas adoucie. Les sels utilisés pour adoucir l’eau, composés de sodium ou de potassium, peuvent amener des risques pour la santé aux personnes souffrant d’hypertension, de maladie rénale ou d’insuffisance cardiaque. Une eau à teneur élevée en sels ne devrait donc pas être bue ni être utilisée pour faire du café ou du jus, pour apprêter une préparation pour nourrisson ou pour faire la cuisine, afin de ne pas ajouter ces sels à votre alimentation ou si vous suivez une diète prescrite par un médecin. De même, il n’est pas recommandé d’utiliser l’eau adoucie pour arroser les pelouses ou pour d’autres usages extérieurs. La plus forte teneur en sel de l’eau adoucie peut aussi affecter la croissance du gazon et des autres végétaux.
Pour ce faire, vous pourriez par exemple demander à l’installateur de votre adoucisseur de brancher le robinet d’eau froide de votre cuisine et le robinet extérieur à une conduite qui prend l’eau directement de la pompe. Ainsi, cette eau ne passerait pas par l’adoucisseur.
Le fer est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et minéraux.
Le fer est un élément chimique naturellement présent dans le sol. Il peut se mélanger aux eaux souterraines et se retrouver dans l’eau potable.
Santé Canada recommande une quantité maximale de fer de : 0,3 mg/L.
Les concentrations de fer dans l’eau sont généralement sans danger pour la santé.
En grande quantité, le fer peut modifier le goût et la couleur de l’eau. Il peut aussi tacher les vêtements lors du lavage ainsi que les appareils électroménagers.
Si la concentration de fer dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Les fluorures sont des contaminants chimiques de la catégorie des métaux et minéraux.
Les fluorures sont des sels minéraux qui peuvent être présents de façon naturelle dans le sol. Ils peuvent se mélanger aux eaux souterraines et se retrouver dans l’eau potable.
La norme pour les fluorures dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 1,5 mg/L.
En petite quantité, les fluorures sont bons pour la santé des dents. En fait, ils protègent contre la carie. C’est pourquoi ils sont utilisés par les dentistes et ajoutés dans le dentifrice et le rince-bouche.
Toutefois, lorsqu’une personne est exposée de façon prolongée à une trop grande quantité de fluorures, on peut observer des conséquences sur sa santé :
Les fluorures n’affectent habituellement pas le goût ni l’odeur de l’eau. Ils ne laissent pas de traces non plus.
Si la concentration de fluorure dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le manganèse est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et des minéraux.
Le manganèse est naturellement présent dans le sol. De petites quantités de manganèse sont nécessaires pour une bonne santé. Il aide le corps à fabriquer de l’énergie et sert à la croissance des os et des tissus, ainsi qu’au bon fonctionnement du système immunitaire. L’eau potable peut contenir du manganèse, surtout s’il s’agit d’eau souterraine. Cependant, la principale source de manganèse pour la population demeure l’alimentation, par exemple dans les céréales, les noix, les grains entiers ou le thé.
Les préparations de lait commerciales pour bébés peuvent contenir des quantités importantes de manganèse, supérieures à celles présentes dans le lait maternel.
Même au-dessus des quantités maximales recommandées, l’eau peut être utilisée sans danger pour l’hygiène corporelle (douche, bain et lavage des mains).
Chez les enfants, certaines études suggèrent que le manganèse en excès pourrait entrainer des effets sur le développement neurologique et comportemental tel que des difficultés d’apprentissage, des troubles de mémoire, de motricité et d’attention.
Les nourrissons de moins d’un an sont les plus vulnérables aux effets du manganèse dans l’eau potable.
Les personnes atteintes de maladies ou de malformations hépatiques, les personnes anémiques ou ayant une alimentation faible en fer, seraient eux aussi plus sensibles aux effets du manganèse dans l’eau. Les personnes âgées pourraient également être plus sensibles à certains effets, bien que les études actuelles disponibles ne permettent de le confirmer.
Au-dessus de 0,02 mg/l, le manganèse peut :
Si la concentration de manganèse dans votre eau dépasse les quantités maximales recommandées, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Les nitrates et les nitrites sont des contaminants chimiques de la catégorie des métaux et minéraux.
Les nitrates et les nitrites sont présents de façon naturelle dans l’environnement. Ils sont le résultat d’une transformation de l’azote par des bactéries qui se trouvent dans les plantes, dans le sol et dans l’eau. Les nitrates sont nécessaires à la croissance des plantes. Ils sont d’ailleurs utilisés dans les engrais.
Toutefois, s’ils sont présents en trop grande quantité par rapport aux besoins des plantes, les surplus peuvent facilement se retrouver dans les eaux souterraines.
Lorsqu’il y a des nitrates et des nitrites dans l’eau, c’est donc souvent dû à une influence du milieu agricole ou encore à une contamination par des eaux usées.
La norme pour les nitrates-nitrites dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 10 mg/L.
Lorsque la concentration de nitrates et de nitrites dans l’eau dépasse la quantité maximale recommandée, les conséquences sont plus graves pour les personnes suivantes :
Même au-dessus de la quantité recommandée, l’eau peut être utilisée pour le lavage des mains, la douche, le bain et le brossage des dents, mais en évitant d’avaler de l’eau.
Les nitrate et les nitrites n’affectent habituellement pas le goût ni l’odeur de l’eau. Ils ne laissent pas de traces non plus.
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques recommande de faire analyser votre eau 2 fois par année si la concentration de nitrates et de nitrites dans votre eau dépasse 5 mg/L. Il faut savoir que la concentration des nitrates et des nitrites dans l’eau peut augmenter avec le temps.
Si la concentration de nitrates et nitrites dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le pH est un paramètre qui mesure le degré d’acidité ou d’alcalinité de l’eau.
Le pH est un indicateur utilisé pour déterminer la qualité générale de l’eau.
Un pH inférieur à 6,5 indique une eau acide qui favorise la corrosion des canalisations et des raccords de plomberie et du béton. Un pH supérieur à 8,5 indique une eau alcaline favorisant l’accumulation de tartre (calcaire).
Le pH intervient aussi dans l’efficacité et le bon fonctionnement des systèmes de traitement de l’eau notamment lors de la désinfection au chlore.
La norme pour le pH dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable se situe entre 6,5 et 8,5. Pour Santé Canada, la recommandation opérationnelle est de 7 à 10,5.
Le pH n’entraîne pas d’effets à la santé directement, mais une eau corrosive (pH< 6,5) peut augmenter la dissolution de certains métaux (plomb, cadmium, zinc, cuivre) présents dans la tuyauterie qui pourraient avoir des effets à la santé.
Des valeurs extrêmes de pH (<4 ou >11) peuvent entraîner des effets d’irritation de la peau et des yeux.
Une eau alcaline (dite aussi basique) peut diminuer la durée de vie des électroménagers (lave-vaisselle, lave-linge, chaudière, chauffe-eau, etc.) et laisser un dépôt blanc sur la robinetterie par accumulation de tartre.
L’eau potable à pH faible peut avoir un goût métallique amer et celle à pH élevé une sensation glissante au toucher et un goût un peu comme celui du bicarbonate de sodium (« petite vache »).
Que faire en cas de dépassement ?
Si le pH dans votre eau ne se situe pas dans les normes recommandées, des traitements peuvent l’améliorer. Lisez la section « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le plomb est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et minéraux.
Le plomb est un métal grisâtre. Il est présent de façon naturelle dans la croûte terrestre, mais il est rarement présent dans l’eau souterraine.
Il a longtemps été utilisé pour fabriquer les tuyaux et les souder ensemble parce qu’il était facile à travailler et résistait à la corrosion. Lorsque du plomb se retrouve dans l’eau potable, il provient principalement de ce plomb présent dans les tuyaux, surtout des tuyaux qui raccordent les maisons au réseau d’aqueduc municipal.
Depuis plusieurs années, les normes de plomberie et de construction visent à éliminer la présence du plomb dans l’eau des résidences. Les bâtiments récents sont donc très peu susceptibles d’avoir des équipements de plomberie contenant du plomb.
La norme pour le Plomb dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est le 0,005 mg/L ou 5 µg/L
Le plomb peut causer des effets sur le cerveau et le système nerveux. Ces effets peuvent entraîner une diminution de la capacité d’apprentissage. Les bébés, les jeunes enfants, et les femmes enceintes sont plus susceptibles de subir de tels effets.
Chez les adultes qui consomment pendant longtemps une eau contaminée au plomb, des symptômes très variés et pas nécessairement reliés à une contamination au plomb peuvent survenir.
Le plomb n’affecte pas le goût ni l’odeur de l’eau. Il ne laisse pas de traces non plus.
Si la concentration de plomb dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le sodium est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et minéraux.
Le sodium est un métal. Dans la nature, il ne se rencontre que sous forme de sels. Le sel le plus commun est le chlorure de sodium. C’est celui que l’on retrouve dans le sel de table et dans l’eau salée des océans.
La plupart des sols contiennent une certaine teneur en sodium. Habituellement, lorsque la teneur en sodium du sol est plus élevée, celle des eaux souterraines l’est également. Cela augmente aussi la salinité des ruisseaux et des rivières.
Il peut aussi arriver que la concentration en sodium de l’eau potable augmente quand le sel servant à déglacer les routes pénètre dans les eaux souterraines.
La concentration en sodium peut aussi augmenter quand des sels sont utilisés pour enlever des minéraux présents en trop grande quantité dans l’eau comme lorsque vous utilisez un adoucisseur d’eau.
Pour prévenir les effets indésirables sur le goût de l’eau, Santé Canada recommande une quantité maximale de sodium de : 200 mg/L.
Si vous devez suivre un régime pauvre en sodium, la quantité maximale recommandée est de : 20 mg/L.
En trop grande quantité, le sodium pourrait nuire aux personnes souffrant d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque.
Le sodium change le goût de l’eau en la rendant plus salée.
Si la concentration de sodium dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le strontium est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et minéraux.
Le strontium est un métal. Il est présent de façon naturelle dans la croûte terrestre. On peut le retrouver dans l’eau, dans le sol et dans la nourriture. Plusieurs produits en renferment aussi comme le verre, les alliages d’aluminium, la peinture, les appareils électriques et les feux d’artifice.
Le strontium peut se retrouver naturellement dans l’eau potable. L’eau souterraine contient généralement de plus fortes concentrations de strontium que l’eau de surface, car elle peut avoir été en contact avec des minéraux et des roches contenant du strontium.
L’eau potable peut aussi être contaminée par le strontium en raison d’activités humaines. Par exemple, l’exploitation minière et les industries peuvent rejeter du strontium dans l’eau.
Pour prévenir les risques pour la santé, les quantités maximales de strontium recommandées sont différentes chez les bébés, les enfants et les adultes :
Le strontium peut nuire à la formation et au développement des os, principalement chez les bébés.
Le strontium n’affecte pas le goût ni l’odeur de l’eau. Il ne laisse pas de traces non plus.
Si la concentration de strontium dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le sulfate est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et minéraux.
Le sulfate est une des formes naturelles du soufre. C’est un élément non métallique présent dans la croûte terrestre. Certains types de sulfates se mélangent très facilement à l’eau. On peut donc en retrouver dans les eaux de surface et dans les eaux souterraines, ainsi que dans l’eau de mer.
Certaines industries emploient des sulfates et de l’acide sulfurique. Ces industries peuvent émettre des gaz ou produire des déchets qui contribuent à augmenter la quantité de sulfates dans les eaux de surfaces et dans le sol.
Pour prévenir les effets indésirables sur le goût de l’eau, Santé Canada recommande une quantité maximale de sulfates de : 500 mg/L.
Lorsque les concentrations dépassent la quantité maximale recommandée, le sulfate peut causer différents problèmes de santé comme la diarrhée et la déshydratation.
Le sulfate change le goût de l’eau.
Si la concentration de sulfate dans votre eau dépasse 500 mg/L, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Le sulfure est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et minéraux.
Le sulfure est l’une des formes naturelles du soufre. C’est un élément non métallique très présent dans la croûte terrestre. Le sulfure se retrouve à l’état naturel dans les minerais, le pétrole et les gisements de charbon. On en retrouve également dans les déchets industriels.
Le sulfure d’hydrogène, quant à lui, est un gaz incolore qui se trouve également à l’état naturel dans le charbon, le gaz naturel, le pétrole, les gaz volcaniques ainsi que dans les sources et lacs sulfureux. Ce gaz a une odeur caractéristique d’œufs pourris.
Les sulfures peuvent aussi être produits par des bactéries au cours de la dégradation des déchets, des algues, et du soufre contenu dans les fongicides, les pesticides et les fertilisants.
Les sulfures se mélangent facilement à l’eau. Toutefois, les concentrations de sulfure retrouvées dans l’eau potable demeurent habituellement faibles, car le sulfure s’oxyde facilement au contact de l’air.
Pour prévenir les effets indésirables sur le goût et l’odeur de l’eau, Santé Canada recommande une quantité maximale de sulfure de : 0,05 mg/L ou 50 µg/L.
Le sulfure dans l’eau n’a pas d’effet néfaste sur la santé.
Le sulfure change le goût et l’odeur de l’eau.
Si la concentration de sulfure dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
La turbidité correspond à la mesure de l’aspect plus ou moins trouble de l’eau (apparence visuelle).
La turbidité est considérée comme un indicateur de la qualité microbiologique de l’eau.
La présence d’une eau trouble peut être causée par la présence d’argile, de vase, de matières organiques provenant de sources naturelles. Cette eau peut ainsi contenir une plus grande quantité de microorganismes. En cas de constatation d’une eau trouble, il est conseillé de la faire analyser pour les contaminants microbiologiques.
La norme pour la turbidité dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 5 UTN.
La turbidité n’a pas de conséquence directe sur la santé, mais une eau trouble (turbidité au-dessus de la norme) peut indiquer la présence d’organismes responsables de maladies gastro-intestinales (ex. diarrhée, vomissement, crampes abdominales), tels que les parasites, les virus et les bactéries.
La présence de turbidité peut nuire aux procédés de désinfection de l’eau (UV, chloration).
Si la turbidité dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, vérifiez la présence de matières telles que débris, animaux morts, feuilles ou morceaux de bois, etc. dans votre puits et remédiez à la situation. Différentes méthodes de traitement de l’eau peuvent être utilisées pour améliorer la turbidité dans l’eau. Lisez la section « Que faire si votre eau contient des contaminants ».
L’uranium est un contaminant chimique de la catégorie des métaux et minéraux.
L’uranium est un élément radioactif naturellement présent dans le sol. Il peut se dissoudre dans les eaux souterraines et se retrouver dans l’eau des puits, principalement les puits profonds. De faibles quantités d’uranium se trouvent aussi dans les aliments, l’eau potable (lorsqu’elle est contaminée) et l’air. En général, les humains sont davantage exposés à l’uranium naturellement présent dans les aliments qu’à l’uranium contenu dans l’eau.
La norme pour l’uranium dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable est de 0,02 mg/L ou 20 µg/L.
L’uranium peut causer des problèmes légers aux reins. Toutefois, les personnes qui ont déjà des problèmes aux reins ou des ulcères d’estomac pourraient être plus vulnérables.
L’uranium n’affecte pas le goût ni l’odeur de l’eau. Il ne laisse pas de traces non plus.
Si la concentration d’uranium dans votre eau dépasse la quantité maximale recommandée, lisez la section « Votre eau contient des contaminants chimiques » à la page « Que faire si votre eau contient des contaminants » de notre site.
Nos fiches de renseignements sur les contaminants ont notamment été élaborées en s’appuyant sur le contenu des sites gouvernementaux suivants :